Retour improbable, retour inattendu voire plus attendu du tout.
"Mais que faisait donc ce bougre d'imbécile pendant qu'on se languissait d'attendre la lueur d'une pensée incongrue, d'un texte bancal ou encore d'un cours d'histoire aussi véridique que la carrière de joueuse de curling de chantal goya ?"
Et vous n'auriez pas tort de vous plaindre... Pourtant j'ai profité de cette pause pour ... ne rien faire.
Rien de rien.
Enfin, attention, rien de rien...
Rien de plus qu'avant devrais-je dire (je sens déjà les regards réprobateurs de mes collègues !)
L'ennui m'a guetté, le boulot m'a occupé, et j'ai pu me sevrer petit à petit de l'overdose bloguesque que fut mon voyage de noces.
C'est frustrant parce que, quand je dis que je n'ai rien fait, je jalouse en fait celui qui oserait vraiment ne rien faire, laisser un matin son emploi du temps trop chargé et laisser le hasard le guider
Ce matin pas de costard
Pas de montre, ou de clé,
Juste ma gueule à moi, peinard
C'est pas le jour pour travailler
Je sors le pif par la fenêtre
Entre deux tartines grillées
C'est décidé, je les envoie paître
Aujourd'hui c'est Liberté !
Il trouverons bien plus con que moi
Pour ce boulot en dilettante
Aujourd'hui je m'occupe de moi
Je vais chercher une vie moins chiante
Le vent s'engouffre dans ma veste
Et chasse les cheveux de mon front
Le laissant au spectacle céleste,
Le soleil dardant ses rayons
Aucune destination précise
Je divague au fil de l'eau
J'erre de rue en rue et devise
Avec coiffeurs et clodos
Je découvre une vie légère
J'apprends le monde à leur contact
Je souris sous les réverbères
Et redécouvre le manque de tact
Comment suis-je resté si longtemps
Le cul posé sur un fauteuil
Aussi loin du commun des vivants,
Ceux qui m'inspire face à ma feuille
Une journée comme ça, hors du temps,
Boulot perdu, des heures de gagnées
J'ai p'têt moins à m'mettre sous la dent
Mais je suis libre de penser