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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 00:01

... ou trois désignations pour un même phénomène.

 

Certains lecteurs lèvent déjà un sourcil accusateur (ne mentez pas, je le vois d'ici), d'autres se délectent déjà de mes futurs digressions sur les pouvoirs surnaturels de certains humains, preuve implacable que la science, cette "religion moderne", ne peut pas tout savoir.

 

Calmons donc tout ce petit monde tout de suite : je ne parlerais que de ce qui a été constaté, prouvé scientifiquement et, ce qui a le plus de valeur pour moi, ma propre expérience.

 

Alors, oui, je sais, j'ai eu l'audace de me moquer en d'autre occasion d'un hypnotiseur (voir ici), mais cela venait autant de son allure que de son incompétence flagrante à faire ce qu'il jurait être capable de faire à n'importe qui en quelques minutes, avec un accent chantant et lui faisant perdre le peu de crédibilité lui restant encore.

 

 

Mais, suite à une expérience télévisée intrigante, je creusai un peu le sujet et découvrai la nature du phénomène.

 

(Pour plus d'infos, et quoi que les références soient rare sur la définition de l'hypnose, le détail de l'histoire de son étude, vaut de passer par la case wiki)

 

Décrit comme un état de relâchement de l'esprit induit par un tiers ou non, l'état d'hypnose est connu depuis le XIXème siècle. La psychothérapie utilisera dès son apparition des techniques d'hypnose pour traiter certains cas.

En conséquence, des médecins vont étudier des patients en état d'hypnose, qu'ils rapprochent d'un état proche du sommeil.

 

Bon jusque là, c'est bien gentil, mais ça fait pas très preuve tangible, on a bien vu des physiciens étudier pendant des siècles ce qu'ils appelaient l'éther et qui c'est avéré être du vide (du vrai vide, avec rien dedans).

 

C'est là que débarque l'imagerie médicale et la possibilité de traduire physiologiquement un phénomène que l'on constatait psychologiquement.

Là, plus de doute : non seulement on arrive à décrire l'impact sur l'activité cérébrale de l'état hypnotique mais en plus on développe des méthodes efficaces pour atténuer les stimuli de douleur via l'hypnose.

 

...

Bon. Si la communauté médicale reconnait l'existence de ce phénomène "bizarre" et même son utilité réelle dans certains cas, je ne vais pas les contrarier.

 

Reste que... depuis la découverte de l'hypnose, un autre type d'hypnotiseur s'est développé, bien plus vite, et ce sont les magnétiseurs publiques.

Et si l'hypnose est étudiée scientifiquement sur des patients plongé dans ces états en plusieurs minutes par des psychothérapeutes, on est en droit d'être plus sceptique face à un type qui endort une personne avec trois mots et une poignée de main.

 

Certains savent déjà ou se doutent de qui je veux parler.

Il y a probablement d'autres hypnotiseurs (ou fascinateur comme il dit) de talent, mais c'est lui qui m'a intrigué, et c'est donc lui que je me suis décidé à aller voir sur scène.

Il s'agit de : Messmer

 

On parle quand même d'un type qui prétend pouvoir hypnotiser n'importe qui dans le public en quelques minutes, et une grande partie en quelque secondes à plusieurs mètres.

 

 

Je ne détaillerai pas ici le contenu de son spectacle pour ne pas gâcher le plaisir des curieux qui iraient le voir à Bobino.

Ce que je peux dire en revanche, c'est que le principe du spectacle étant d'être interactif, il dépend de la réceptivité à l'hypnose des gens du public mais qu'il fait peu de doute que chaque soir, il se trouve dans la salle suffisamment de personnes réceptives pour que le spectacle soit fun et impressionnant.

 

Surtout, si vous souhaitez aller à un spectacle de ce type, essayez d'être assez nombreux pour qu'au moins l'un d'entre vous participe et pouvoir ainsi avoir un véritable témoignage un bonne tranche de fun avec du foutage de gueule dedans.

 

Pour ma part, l'expérience fut concluanteet je ne peux que constater qu'en 5 secondes chrono, une personne à dix mètre de moi peut me faire sombrer dans un état second. Une sorte de léthargie en restant conscient de tout ce qui se passe autour.

 

Cela n'en reste pas moins intrigant et, comme pour un tour de magie, on cherche le truc.

Est-ce son timbre de voix seul ? La conviction dans sa voix suffirait-elle à avoir l'effet escompté ?

Est-ce que les effets de lumière ont un impact ? Ses gestes ?

Probablement tout l'ensemble.

 

Il n'en reste pas moins que cela reste une démonstration de grand talent et je réitèrerais très probablement l'expérience, afin d'apprécier à sa juste valeur tous les numéros qu'il propose et peut-être pouvoir cette fois prendre part de manière plus importante à l'expérience.

 

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 00:01

 

Tomberai-je comme une feuille

Morte avant d'être lasse

Un tas de mes sœurs crasses

Comme unique recueil

 

Tomberai-je comme la neige,

Flocons de satin blanc

Avec comme seul amant

Le vent qui me soulève, m'allège

 

Tomberai-je dans le vide

Simple pierre sans destin

Rendu à son bête ravin

D'une pichenette stupide

 

Tomberai-je en désuétude

Ridicule has-been de rien

Sans avenir bien lointain

Ni espoir de mansuétude

 

Tomberai-je sous les balles

D'une guerrière Nation

Mon pays comme Vision

Retour aux sources bestiales

 

Une mort moins glorieuse

M'était bien destinée

Et un bête escalier

Y mit une fin honteuse

 

Mais enfin, est-ce ma faute

Si pour tout sacrement

Je n'eus qu'un pied glissant

Sur la marche la plus haute ?

 

 

 

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 00:01

Bonjour chers amis,

 

Aujourd'hui, petit cours d'histoire et de langue avec la découverte de l'origine d'une expression commune.

Vous pouvez penser que son sens est évident mais il n'en est rien, jugez plutôt :

 

- Balancer la purée :

 

Expression datant du début du siècle, lors de la démocratisation de l'électricité. Alors, l'aliment principal était la pomme de terre et le plat préféré la purée. Lorsque l'électricité s'installa dans tous les foyers, le premier unstensile à se développer fut le Mixer (appeler mélangeur à l'époque, car les 'ricains n'étaient pas encore maîtres du monde, mais pas loin). Malheureusement, le couvercle pour Mixer ne fut découvert que plus tard et sans interrupteur, lorsque l'on mettait le courant, le solanacée avait la facheuse tendance d'atterir où la gravité l'invitait à le faire après avoir été projeté depuis le robot ménager.

Ainsi on avait l'habitude de dire, lorsque l'on mettait le courant : "Vas-y, balance la purée".

 

A noter : L'habitude des familles de se placer en rond la bouche ouverte autour du mixer pour manger un minimum de purée se perdit à la découverte de la purée en flocon.

 

 

 

 

 

 

Merci de votre attention, et à bientôt avec une expression nous venant de l'époque de Quasimod[ul]o, Avoir la bosse des maths.

 

Professeur Z

 


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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 00:01

Sous les yeux d'opale de Peel

Défile les visages pâles

De tous ces mâles dociles

Qui une fois de plus s'emballent

 

Joue son rôle à merveille

Les fait baver pas mal

Ils n'auront pas leurs ailes

Tant qu'elle sera du bal

 

La vie ne l'aura pas comblé

La mort lui apporte encore moins

Elle joue son rôle sans simagrée

Mais s'ennuie de leur chagrin

 

" Va donc voir le patron ! "

Lui dit un diablotin

" Mais de toute façon

' fera pas d'toi un séraphin "

 

Tant pis se dit alors

La gueuse faussement réjouie

Elle joue le jeu à mort

Quitte à gagner la vie

 

Et Vlan, la v'là r'partie

Pour un autre tour de piste

Pour cette nouvelle vie

Elle prend l'entrée d'artiste

 

Elle aura un avenir

Fini les scènes de cul

Plus donner de plaisir

Mais recevoir son dû

 

 

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 00:01

Ce vendredi était un jour particulier.

Ce vendredi, cela faisait 10 ans jour pour jour que j'avais fait la promesse la plus improbable de ma vie : donner rendez-vous à une camarade de classe de 17 ans de l'inviter 10 ans plus tard dans le resto auprès duquel on se trouvait alors.

 

Pour ceux qui ne connaîtraient pas l'histoire, cet endroit particulier est un banc en bord de Seine d'où l'on profite au mieux de la vue sur Notre-Dame après avoir pris une glace chez Berthillon tout près de là.

Surtout, ce banc se trouve juste en dessous du pont de la tournelle et le restaurant en question se trouve donc être : La Tour d'Argent

 

10 ans plus tard, donc, me voici avec ma rose rouge comme promis (+10 pour les années passées), pour retrouver cette jeune fille, depuis devenue ma femme. Et oui, ce plan drague-là a l'air plutôt efficace pour la seule fois où je l'ai tenté.

 

En 10 ans, j'ai réussi à avoir les moyens, aussi, de respecter ma promesse.

Nécessitant de sacrifier quelques restaurant pour profiter de celui-ci (bon une bonne dizaine de bons restos quand même, voir le tarif plus bas).

 

Première chose : Difficile de se sentir dans son élément avec ce cadre. On le sent même depuis l'extérieur et depuis qu'on a vu sur le site ainsi que dans la confirmation de réservation par mail qu'il faudra porter obligatoirement une veste pour pouvoir manger le soir.

 

On gare donc nous-même la Clio II un peu fatiguée (on a pas réussi à se convaincre de la confier au voiturier) et on débarque gentiment avec quelques minutes d'avance sur l'heure de la réservation.

 

Pas moins de 6 personnes se seront déjà occupées de nous avant que l'on soit assis à notre table.

Comme prévu, le cadre et la vue sont magnifiques mais on se sent un peu engoncés dans des attitudes qui ne sont pas naturelles, posés côte-à-côte à une table face à Notre-Dame, pour ma part un peu coincé dans ma veste que je n'ai pas tellement l'habitude de garder une fois assis pour manger...

 

On apprécie le charme un peu désuet des cartes différenciées entre monsieur et madame, madame n'ayant bien évidemment pas les prix et moi frissonnant en voyant son doigt passer sur le caviar de Sologne ou autres mets destinés à une bourgeoisie dont on ne se sent vraiment pas faire partie, malgré notre présence ici.

 

Ah bah non, pas de frisson ! J'ai dit que j'avais les moyens, j'assume !

 

Finalement, et pour être sûr de profiter de ce que le restaurant fait de mieux, on prendra deux grands menus (en 7 services + les accompagnements de l'apéritif et l'amuse-bouche initial du grand menu soit 9 assiettes !).

 

C'est en voyant arriver la carte des vins qu'on constate une chose : il est indispensable d'avoir été haltérophile professionnel pour espérer travailler comme sommelier à la tour d'argent : un dictionnaire arrive sur la table, et on fatigue rien qu'à essayer de maintenir le bestiau ouvert.

 

Si vous vous souvenez bien, on est en voiture, on se rabattera donc sur deux demi-bouteille (un blanc et un rouge, quand même, on est pas des bêtes) que madame ne fera que gouter pour pouvoir ramener tout le monde en un seul morceau.

 

Résultat, moyennant l'équivalent d'un menu supplémentaire, ce sera (après conseil du Sommeleir quand même) :

Demi-bouteille Puligny Montrachet 1992

Demi-bouteille château Haut Marbuzet 2003 (Saint Estèphe)

 

Qui accompagneront donc, à un rythme soutenu (et une quantité largement suffisante, surprenant pour 7 services) :

Une quenelle de brochet

Du Foie Gras truffé avec une gelée au Porto et une gélée au Sauternes + une brioche au beurre salée

Une Bisque "Café Anglais" (avec des vrais morceaux dedans)

Un morceau de Caneton de saison

Du Brie de Melun fermier et du Bleu avec des fruits secs au miel

Des Poires '"Vie Parisienne"

Des Crepes "Belle Epoque"

 

Il faut être clair : On est pas dans un 2 ou 3 étoiles, non. On est dans un 1 Etoile, ce qui suffit largement pour avoir des plats délicieux et (ce qui nous a surpris) pas de fioritures, pas de suffisance.

 

On s'attendait à un restaurant qui se prend pour un 3 étoiles ce qui n'est pas le cas.

On s'attendait à un personnel hautain, là aussi, non plus.

On s'attendait à passer une bonne soirée, et ce fut le cas.

 

A plus de 600 euros pour deux, ça ne deviendra pas notre cantine officielle, c'est évident.

Mais l'occasion était belle et la soirée le fût tout autant.

 

 

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 00:01

Bonjour chers amis,

 

Aujourd'hui, petit cours d'histoire et de langue avec la découverte de l'origine d'une expression commune.

Vous pouvez penser que son sens est évident mais il n'en est rien, jugez plutôt :

 

- Pochetron :

 

Expression particulièrement récente puisqu'elle a gentiment attendu que le verlan apparaisse pour être créée. En effet, le premier keum à parler à l'envers avait la fâcheuse habitude de se mettre minable très régulièrement. Alors qu'il sortait d'une énième beuverie entre potes, il glissa sur rien et tomba sur le trottoir comme un sac -- Figure artistique aussi appelé le Jolet.

Eraflé, quelque peu défiguré et particulièrement éméché, il se releva en pestant : "Oh putain, ma pôv'chetron". Ainsi fut dit, et ses collègues de vinasse reprirent en chœur : "Oh ouais la pov'chtron".

Au fil des années, l'expression se limita à "Pochetron" et rentra dans les mœurs.

 

NB : Cette évènement ayant eu lieu à la Mi-Novembre d'une année oubliée depuis, il est coutume de fêter à cette même époque le Beau-jolet en souvenir de cette beuverie historique.

 

 

 

 

 

Merci de votre attention, et à bientôt avec une expression hautement culinaire, Balancer la purée.

 

Professeur Z

 


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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 09:43

C'est tout lui, ça !

Il s'est fait la malle ! Il est parti, pfiout !

 

On aurait dû s'en douter. Ca faisait des mois qu'il traînait la patte, qu'il rechignait à sortir. C'était une ruse pour mieux filer !

 

Depuis 15 ans que je le connais, je devrais le savoir : Mon Chien, c'est un malin

Je l'ai vu se sortir de toutes les situations.

 

Mon Chien, c'est un héros !

Un vrai. Le caractère de cochon, mais l'oeil vif, et le coeur sur la patte.

 

Je l'ai vu jouer avec les chats errants, je l'ai vu plonger au péril de sa vie dans un bassin pour sauver des poissons de la noyade, je l'ai vu tenir en respect un berger allemand qui lui courrait après depuis un peu trop longtemps à son goût.

 

Et il ne ferait pas de mal à une mouche.

Littéralement.

je l'ai vu attraper les mouches en plein vol, pour les lécher entre ses pattes.

 

Mon Chien, C'est un battant

Il a eu 16 ans en Mars dernier.

Il voit mal (sauf sa gamelle), il entend mal (sauf quand on remplit sa gamelle) et il a du mal à courir (sauf à l'heure du déjeuner).

Ça lui a valu, il y a quelques mois, de se battre avec plus gros que lui. Sauf que cette fois-ci il a perdu.

Bon faut dire que le gars d'en face, c'était un 4x4, alors forcément... ça lui a valu une bonne opération, un gros bandage et un style de bad-boy pendant plusieurs semaines.

 

Mon Chien, il a la classe

Il y a quelques semaines, il s'est assis au milieu de la route. Une voiture est arrivée et a été obligée de s'arrêter. Il s'en fout mon chien, il a pas bougé d'un poil. Fier et droit, il restait assis à regarder le malotru qui avait l'outrecuidance de vouloir passer là où il avait décidé de poser son séant.

 

Et puis quand on est venu le chercher au milieu de la route, on s'est rendu compte qu'il n'arrivait pas à se lever.

Du coup, c'était un peu moins classe.

 

Mon Chien, il est immortel

Il parait qu'il a une tumeur inopérable, Mon Chien. Il s'en fout, il continue à être un héros ; il continue d'être un battant, et  il continue d'avoir la classe.

 

Il a un peu grossi à cause des traitements, il sort moins souvent, mais il oublie pas de manger, c'est important !

 

...

 

Ce matin, Mon Chien n'allait pas bien, il a fallut l'emmener chez le vétérinaire.

 

Là, il semblait moins héroïque,

il avait arrêté de se battre,

il s'en foutait d'avoir la classe,

il était devenu mortel.

Mais c'était toujours Mon Chien.

 

 

Et depuis, Mon Chien est parti.

Loin.

Et finalement ça m'inquiète.

Il commence à se faire tard et je crois qu'il ne reviendra pas.

Bonne Nuit Mon Chien.

 

vacances 2005 (72)

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 00:01

La vie glisse sur mon corps de réglisse

Contemplatif de mon traitement de vice

Nous sommes deux ici-même à subir le supplice

De souffrir la compagnie de cette amère complice

 

Petit à petit mon corps rabougri

Se meut en charbon ; graphite à crayon

Je me sens vieilli, un brin affaibli ;

Ennemi d'la raison, La fumette est d'bon ton

 

Je pourris et pourtant, je n'accuse que trente ans

Et doucement je glisse dans la peau du réglisse

Les moisissures me guettent, n'en ratant pas une miette

De ma chute aux abysses, de malheurs en malice

 

 

 

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 00:01

 

...

 

Et si des regrets ou remords se rappelle à notre souvenir en cet instant, où l'on se sent le plus vulnérable, où l'on sait que l'on ne peut plus agir pour faire ou défaire ces choses, aussi insignifiantes soient-elles mais qui prennent une importance illusoire lorsque l'assoupissement nous envahit et que l'on sent venir le point de non-retour vers le néant ; que faire, si ce n'est ressasser ces mêmes situations, ces même phrases tues à tort ou dites de travers ; s'entendre dire à son propre cerveau "tais-toi !", invective bien entendu sans effet, si ce n'est d'augmenter l'obsession.

 

Toujours, lorsque le sommeil l'emporte, un petit sursaut : "Et si ça avait été mon dernier jour...", est-ce qu'il valait le coup ?

 

Pourquoi certaines personnes ont besoin de dormir la télé allumée, avec une musique de fond, si ce n'est pour avoir une preuve que le monde continue malgré le sommeil et que tout sera probablement là au réveil ?

Car si tout s'arrête en cet instant, comment être sûr que tout redémarrera au réveil.

La lumière sera-t-elle encore là pour nous guider ?

 

Je ne sais pas si les bébés ont cette considération.

Car finalement, par empathie avec leurs parents, ils pourraient très bien ressentir cet arrêt de toute chose autour de lui.

Est-ce qu'un bébé a conscience de la répétition des jours, du cycle journalier ? Lui ressent peut-être de manière vive ce qui ne reste qu'inconsciemment en nous : La vie s'arrête quand je m'endors. Le fait qu'elle reprenne le lendemain n'est jamais acquis et si ce n'est la force de l'habitude, rien ne peut nous convaincre que ce sera toujours le cas.

Il suffit de couper court aux traditions une unique fois pour que tout disparaisse ; cette crainte reste là, silencieuse mais viscérale.

 

Tout ce qui se finit peut-être pour la dernière fois provoque ce sentiment. Cela sera plus marqué (et moins honteux) avec les choses agréables :

"Oh non, c'est déjà la fin ...du week-end/des vacances/de la coupe du monde/du paquet de chips" (rayer les mentions inutiles)

 

Mais rien ne sera plus proche d'un corps allongé sur son lit de mort, qu'un corps allongé sur son lit...

Au moins échappons-nous à la famille éplorée autour du lit quand il s'agit de patienter jusqu'au jour prochain.

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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 00:01

Bonjour chers amis,

 

Aujourd'hui, un cours un peu particulier d'histoire du sport avec Tout ce que vous ignorez encore sur les Sports Américains.

Ouvrez bien vos esgourdes et soyez prêts à briller lors de vos soirées mondaines avec ces anecdotes :

 

-Base-Ball :

 

Mais d'où vient ce sport ou l'on tape avec une batte très dure dans une balle très dure et que l'on doit réceptionner dans un gant très dur sous peine de se faire très mal ? ................C'est moi qui doit répondre ? Ah, bon.

Et bien figurez-vous qu'à la base, il s'agit d'une variation du Tennis européen pour ne pas faire comme tout le monde.

"Ils jouent avec une brique ? On jouera avec une boule.

Ils jouent avec une poêle à frire ? On jouera avec la table.

Ils jouent à un-contre-un ? On jouera à 8 contre 1 ou 2 ou 3 ou 4.

La brique doit flirter avec les lignes ? Nous, ce sont les joueurs qui flirteront avec les lignes."

Etc...

Pour la brique, ils ont fini par trouver aussi dure. Concernant la table, c'était quand même assez lourd à soulever et pas très pratique pour frapper, du coup ils continuèrent avec juste un pied, de la table. Le reste ne changea quasiment pas si ce n'est qu'après quelques incidents, on pensa à équiper les joueurs de casques aussi durs que la balle.

 

-Hockey sur glace :

 

Et si, c'est américain ! Même que c'est canadien. Imaginez les prémices de ce sport où des bûcherons qui s'ennuient loin de chez eux descendent sur le lac en plein hiver pour shooter dans les caribous à grands coups de troncs d'arbres !

Non, c'est pas ça ? Pourtant, ça aurait pu.

Bon tant pis alors. Enfin je n'étais pas si loin que ça, jugez plutôt (nan, ce chien n'a rien fait de mal, c'est une image !) :

Quand l'hiver devient particulièrement rigoureux, les bûcherons canadiens (car à l'époque, tout bon canadien est bûcheron) ne sortent plus de leur cabane. Pourtant, c'est en sortant en plein blizzard que l'un d'eux découvrit ce sport. Ayant oublié son matériel dans le froid, il fut contraint de sortir de la cabane et fut témoin d'un spectacle surprenant : Deux groupes de caribous se faisait face sur le lac gelé avec au milieu, un tatou (Quoi les tatous ne vivent pas au Canada ? Ils ne vivent PLUS au Canada, nuance). Soudain un des caribou lança un coup de bois dans le tatou regroupé sur lui-même pour l'envoyer loin vers une des berges. C'est alors que le bûcheron se rendit compte que de chaque côté des caribous se trouvait un grand terrier de Tatouvore (Quoi ça n'existe pas ? ça n'existe PLUS, nuance !) gardé par un caribou.

Le sport devint humain, les tatous fatigués de prendre des coups migrèrent en Australie et signèrent l'extinction des Tatouvores.

Ca vous va ?

 

- Football américain :

 

Finissons donc par le plus populaire des sports US, le football. Pas la version avec 22 attardés qui tapent dans une balle avec les pieds, non le noble sport américain ou épanouissement rime avec stéroïde (oui, je sais, ça rime pas !).

Il faut savoir que le football a été crée par les indiens, plus particulièrement les cueilleurs de kumquats, qui étaient autrement plus gros à l'époque.

Il était coutume d'y aller par deux car la cueillette était ainsi plus efficace et moins dangereuse. En effet, les kumquats ne poussaient alors que dans les plaines où paissaient les bisons (non, il n'y a pas de faute de frappe, ça vient du verbe paître!). Pourquoi à deux ? Et bien parce que les bisons appréciaient moyennement que l'on touche à leur nourriture (et oui, c'est pas les kumquats qui suivaient les bisons mais le contraire. Vous avez déjà vu un kumquat courir, vous ?) et qu'il chargeait dès qu'il voyait quelqu'un cueillir le fruit.

Ainsi, un était désigné comme cueilleur et lorsque les bisons le chargeaient, il lançait le kumquat par dessus les bêtes à son compère (ou confrère, c'est selon) qui avait intérêt à courir très vite jusqu'au village.

Le "lanceur" était appelé kumquaterback, de Kumquat, le fruit, et Erback, qui veut dire lanceur en indien bien évidemment (lire le tipi de ma mère de Geronimo Pagnol). Par volonté de simplification, le nom devint Quater back.

Par la suite on remplaça les bisons exterminés par des bœufs (pas l'animal, le sportif) chargés aux hormones.

 

 

 

 

 

Merci de votre attention, et à bientôt avec un retour à notre programme classique sur l'histoire des expressions françaises.  

 

Professeur Z


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