7 septembre 2012
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La vie glisse sur mon corps de réglisse
Contemplatif de mon traitement de vice
Nous sommes deux ici-même à subir le supplice
De souffrir la compagnie de cette amère complice
Petit à petit mon corps rabougri
Se meut en charbon ; graphite à crayon
Je me sens vieilli, un brin affaibli ;
Ennemi d'la raison, La fumette est d'bon ton
Je pourris et pourtant, je n'accuse que trente ans
Et doucement je glisse dans la peau du réglisse
Les moisissures me guettent, n'en ratant pas une miette
De ma chute aux abysses, de malheurs en malice